Andrea Oberhuber

Professeure de littérature, spécialiste de l'écriture des femmes (XIXe-XXIe s.), de photolittérature, des avant-gardes historiques et des éthiques du care

Gisèle Prassinos, Quand le bruit travaille, Paris, Éditions G. L. M., 1936, n. p.

Fait intéressant, l’avant-dernière et la dernière fables (appelons ainsi, pour l’instant, les récits brefs puisque les animaux anthropomorphisés y sont omniprésents) de Quand le bruit travaille, publié par Gisèle Prassinos (1920-2015) en 1936 sont très courtes ; elles font moins de trois pages et sont reprises en fragment sur la première de couverture, d’une curieuse disposition typographique. Le titre du recueil y est aménagé à la manière d’une croix (ou d’un T majuscule) dont le verbe conjugué à la troisième personne du singulier « travaille » est ordonné à la verticale, avec en miroir, de part et d’autre, les deux extraits tirés des quatrième et cinquièmes récits fabuleux. 

Quand le bruit travaille (Prassinos)Télécharger l’article