Sorts de la lueur de Valentine Penrose : magie du Verbe poétique
Valentine Penrose, Sorts de la lueur, Paris, G. L. M., 1937.

Tiré à seulement 70 exemplaires, tous sur papier Normandy Vellum, justifié, avec une couverture rempliée orange (Fig. 1), le recueil Sorts de la lueur de Valentine Penrose (1898-1978) est publié en février 1937 chez l’imprimeur et éditeur des surréalistes G. L. M. (Guy Lévis Mano). Dans l’édition originale, numérotée à la main de 1 à 70, cet in-8o en feuilles est accompagné d’un frontispice du peintre surréaliste Wolfgang Paalen (d’origine viennoise, s’étant établi à Paris en 1929 avant de s’exiler à Mexico en 1939 où il vivait avec Alice Rahon en côtoyant le couple Frida Kahlo/Diego de Rivera), Sorts de la lueur est précédé, dans la même maison, par Le Nouveau Candide, œuvre en prose de Penrose d’inspiration automatique ; il sera suivi, quelques mois plus tard, par son recueil de poèmes d’amour intitulé sobrement Poèmes (1937).







